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 Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ?

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Robert
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MessageSujet: Re: Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ?   Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ? - Page 3 EmptyVen 2 Mai - 14:29

bouge pas denis, je rentre à la maison vers 16h, je vais te répondre.
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Robert
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MessageSujet: Re: Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ?   Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ? - Page 3 EmptyVen 2 Mai - 18:28

Alors... ils n'étaient pas civilisés, et pourtant...

Citation :
L’AFRIQUE NOIRE N’A PAS ATTENDU L’ARRIVÉE DES EUROPÉENS POUR ÉCHANGER AVEC LE MONDE.

Durant l’antiquité, l’Egypte ancienne Négro-Africine, de son vrai nom KEMET, a entretenue des relations continuelle avec le monde Hindou nègre Dravidien :

La cannelle utilisée pour l’embaumement des morts, provenait d’Inde (1).

Willeke Wendrich, assistant professeur à UCLA (University of California, Los Angeles) confirme que les échanges entre l’Inde et l’Afrique ont été prolifique jusqu’à l’époque où Kemet fut sous domination romaine.

L’historien français Fabre d’Olivet, dans son Histoire du genre humain, confirma lui aussi, cette parenté en attribuant à la « race sudéenne », c’est à dire aux Nègres, les réalisations architecturales de l’Ethiopie, de l’Egypte et de l’Inde.

Ainsi, au pays des BASWAHILI (Peuple Bantu du Sud Ethiopien à l’Est Africain jusqu’à la Tanzanie actuelle y compris les archipels de Pemba, Zanzibar...), dès le 3ème siècle avant JC jusque vers le 15ème siècle, les relations avec l’Empire Chinois sont attestés diversemment:

la littérature chinoise mentionne des relations commerciales avec l’Afrique Noire à l’époque de la dynastie des Han (entre 220 avant JC et 206 avant JC)

le don d’un rhinocéros à l’empereur chinois Empereur P’ing (6ème siècle de notre ère) par un ambassadeur Swahili.

vers 1225, des documents chinois atteste de la rencontre de l’envoyé de l’empereur, Chu-fan-chi avec Baswahilis.

En 1414, don d’une girafe à l’Empereur Chinois qu’un artiste chinois a peint sur toile.

Par ailleurs, dans les Carnets de Bord du Navigateur portugais Vasco de Gama, vers le 15ème siècle, il est noté que l’expédition vers l’Inde du Sud fut conduite par un capitaine Baswahili ; la destination était le port d’une ville chère à de nombreux Antillais : Kalikata dite Calcutta.

Enfin vers 1000 de notre ère, le royaume Sud-Africain de MAPUNGUBWE, grand producteur d’or (le rhinocéros en or en est l’emblème) des vestiges asiatiques (porcelaine...) ainsi que des reliquats hindous, perses et des pièces datant de l’Egypte Gréco-Romaine ont été retrouvés par des chercheurs de l’Université de Pretoria.

Notons que les échanges afro-asiatiques n’ont pas eu d’échos sanglant comme les rencontres afro-européenne...


Dernière édition par Robert le Ven 2 Mai - 18:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ?   Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ? - Page 3 EmptyVen 2 Mai - 18:30

ils n'étaient pas civilisés... mais:
Citation :
Nous disposons aujourd’hui de nombreux témoignages d’explorateurs étrangers qui nous permettent de nous faire une idée des habitudes vestimentaires des sociétés africaines précoloniales.
Qualité des tenues vestimentaires rimant avec niveau civilisationnel, nous pouvons dès lors apprécier de façon plus précise, l’état des sociétés de l’Afrique précoloniale.
Commençons donc avec l’ethnologue allemand Léo Frobenius (1873-1938).
Celui-ci a entrepris près d’une douzaine d’expéditions en Afrique noire entre 1904 et 1935. C’est donc un témoin oculaire qui nous a légué de précieuses descriptions des habitudes vestimentaires de bon nombre de peuples africains. Il raconte par exemple ceci [1] :

« En 1906, lorsque je pénétrai dans le territoire de Kassaî Sankuru, je trouvai encore des villages dont les rues principales étaient bordées de chaque côté, pendant des lieues, de quatre rangées de palmiers et dont les cases, ornées chacune de façon charmante, étaient autant d’œuvres d’art.
Aucun homme qui ne portât des armes somptueuses de fer ou de cuivre, aux lames incrustées, aux manches recouverts de peaux de serpents. Partout des velours et des étoffes de soie. Chaque coupe, chaque pipe, chaque cuiller était un objet d’art (...) En était-il autrement dans le grand Soudan ? Aucunement (...) L’organisation particulière des Etats du Soudan existait longtemps avant l’Islam, les arts réfléchis de la culture des champs et de la politesse... les ordres bourgeois et les systèmes de corporation de l’Afrique Nègre sont plus anciens de milliers d’années qu’en Europe (...)
C’est un fait que l’exploration n’a rencontré en Afrique équatoriale que d’anciennes civilisations vigoureuses ».


Un autre témoignage émanant du voyageur portugais Ca da Mosto à propos de la Gambie, fait au 15ème siècle, nous renseigne encore sur l’état des sociétés précoloniales :

"Les gens (...) nous sembloyent... très noirs, tous vêtus de chemisolles blanches de coton (...) plusieurs noirs (...) se transportoyent dans nos caravelles, les uns pour veoyr choses nouvelles, les autres pour nous vendre des anneaux d’or et quelques petites besognes desquelles ils usent entre eux comme chemisolles, filets, drap de coton, tissus à la mode, les uns blancs, les autres bigarrés de verd blanc et bleu, et d’autres encore de rouge blanc et bleu, fort bien faits".

O. Dapper, un hollandais célèbre pour ses descriptions des sociétés africaines, nous révèle encore de nouvelles informations cruciales à propos des habitudes vestimentaires des habitants de la Volta, du Monomotapa et de la Guinée :

« Dans l’Aboréa, proche de la Volta, tous les hommes parmi les Nègres portent une robe de toile de coton... et les femmes portent une robe faite à peu près comme celle des hommes (...)
Au Monomotapa, les rois ne changent point de mode, ils portent une robe longue d’un drap de soie tissu dans le pays ; ils portent au côté une serpe emmanchée d’ivoire (...) Les gens du commun s’habille de toile de coton et les grands, d’indiennes brodées d’or (...) Les habitants du royaume de Guinée échangent les toiles qu’ils font (avec leur coton ) (...)
Les Nègres de Wanqui ont de l’or et savent faire de forts jolis habits dont ils trafiquent avec les Acanistes ».


Au 16ème siècle, le célèbre voyageur arabe, Léon l’Africain, dont le vrai nom est en fait Hassan Ibn Mohamed el Wazzan ez Zayatte, nous a dressé, une rapide description des habitants du Dongola :

« Les habitants sont riches et civilisés, parce qu’ils font le commerce des étoffes, des armes et de diverses autres marchandises en Egypte ».

Cependant, l’explorateur arabe Ibn Batouta qui visita le Soudan en 1352, nous a légué une remarque intéressante sur l’intérêt de certains peuples africains pour la science :

« Les habitants de Zâghah ont (...) beaucoup de zèle pour l’étude de la science ».

Il poursuit son récit par une description des séances publiques du roi Mandingue Soleiman Mança :

"Le Sultan se tient très souvent assis dans une alcôve communiquant par une porte avec le palais. Du côté du michouer, cette alcôve a trois fenêtres en bois revêtues de lames d’argent et au-dessous, trois autres garnies de plaques d’or ou de vermeil. Ces fenêtres sont cachées par des rideaux qu’on relève aux jours de séance pour qu’on sache que le Sultant doit s’y trouver.
Quand il s’assoit, on passe à travers le grillage d’une des fenêtres, un cordon de soie auquel est attaché un mouchoir à dessin de fabrique égyptienne et aussitôt que le peuple l’aperçoit, on fait résonner les tambours et les cors (...) Dougha l’interprète se tient debout à la porte donnant sur le michouer, revêtu de riches habits de zerdkana et d’autres étoffes. Il est coiffé d’un turban à franges, façonné d’une manière très élégante d’après la mode du pays ; il porte à son côté, un épée à fourreau d’or ; il a pour chaussure, des bottes, privilège dont personne autre que lui ne jouit en ce jour ; il porte des éperons et tient en mains deux javelots, l’un d’or et l’autre d’argent, garnis de pointes de fer.
Les soldats, les fonctionnaires civils, les pages, les messouflits et toutes les autres personnes, restent au dehors du michouer dans une large rue plantée d’arbres (...) Chaque ferrari a un carquois au dos et un arc à la main ; il est à cheval et ses subordonnés, tant fantassins qu cavaliers, se placent devant lui....


Enfin terminons l’exploration de ces récits avec Léo Frobenius qui nous livre encore son appréciation des habitudes vestimentaires de certaines populations africaines de l’époque pré-coloniale :

"Lorsqu’ils (les navigateurs européens) arrivèrent dans la baie de Guinée et abordèrent à Vaïda, les capitaines furent fort étonnés de trouver des rues bien aménagées bordées sur une longueur de plusieurs lieues par deux rangées d’arbres : ils traversèrent pendant de longs jours une campagne couverte de champs magnifiques, habités par des hommes vêtus de costumes éclatants dont ils avaient tissé l’étoffe eux-mêmes !
Plus au sud, dans le Royaume du Congo, une foule grouillante habillée de soie et de velours, de grands Etats bien ordonnés et cela dans les moindres détails, des souverains puissants, des industries opulentes. Civilisés jusqu’à la moelle des os ! Et toute semblable était la condition des pays à la côte orientale, la Mozambique, par exemple".



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MessageSujet: Re: Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ?   Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ? - Page 3 EmptyVen 2 Mai - 18:31

On leur a apporté l'accés à l'éducation.... et pourtant:
Citation :
L’Afrique noire s’est particulièrement illustrée en matière de littérature, de philosophie, de réflexion sociale, spirituelle, de culture générale et d’enseignement universitaire avec ou sans influence étrangère.
Ce passage de l’historien Ibrahim Baba Kaké est l’un des vifs témoignages :

"Les universités africaines étaient au Moyen Age des foyers d’une intense activité culturelle. Les villes comme Oualata, Djenné et surtout Tombouctou, avaient déjà leurs universités . L’université d’el Azhar au Caire, l’université Karaouine à Fès avec l’université de Tombouctou, formèrent le triangle culturel de l’Afrique (...) Les ouvrages des écrivains et savants africains avaient été accueillis avec faveur dans tout le monde arabe.
Ces faits sont peu connus et pourtant, dès 1856, Cherbonneau les confirmait dans son Essai sur la Littérature arabe au Soudan :
"On remarque, (...) que l’enseinement donné à la jeunesse de ces contrées avait atteint le même niveau que celui des universités de Cordoue, de Tlemcen ou du Caire" (...) Il se formait dans ces universités africaines de véritables lignées de lettrés dont Ahmed Baba était le modèle le plus représentatif. Ce savant dont la renommée déborda largement les limites de la Nigritie, avait saisi toute la subtilité de la pensée arabe de son temps (...) On lui attribue un nombre considérable d’ouvrages traitant du droit musulman, de la grammaire, de l’ethnologie, de la logique, etc... (...) Il y a une dizaine d’années, Mohammed Ibrahim al-Kettani a commencé l’inventaire des manuscrits de l’Occident africain dans les bibliothèques du Maroc, sa moisson s’est révélée très fructueuse, poursuit Ibrahim B. Kaké.

Il est écrit à ce sujet :
"Il existe dans les bibliothèques du Maroc, une quantité d’ouvrages dus à la plume d’une quinzaine d’auteurs d’Afrique occidentale. Le total général de ces livres se situe autour de trois cents, près d’une centaine sont dus au seul Ahmed Baba". On peut donc affirmer que pendant les XIVème, XVème et XVIème siècles, la philosophie et les sciences s’épanouissaient au même degrés sur presque tout les points du continent africain".

A ce titre, il est pertinent de constater que certains récits émanant des explorateurs européens, complètent cette analyse, en nous apportant des faits et des anecdotes relatant des rencontres avec des princes, des rois ou des lettrés africains maîtrisant les cultures africaines, arabes et mêmes les sciences grecques.

Ainsi, au cours de l’expédition Denham-Clapperton-Oudney (1822-1824), le sultan Bello de Sokoto, fils successeur d’Othman Dan Fodio, remit à un explorateur anglais, la copie d’un passage de son livre écrit en arabe. Au cours d’un second voyage que ce dernier fit à la cour du Souverain africain en 1827, il a noté ce qui suit dans son carnet de voyage :
"Dimanche 29- J’ai vu le Sultan ; il était assis dans son appartement intérieur ; il avait devant lui la traduction arabe d’Euclide, dont je lui avait fait présent. Il me dit que sa famille avait possédé un Euclide, qu’un de leurs parents avait apporté de la Mecque ; mais que ce livre avait péri dans l’incendie qui, l’année dernière, avait détruit une partie de sa maison. Il ajouta qu’il était extrêmement obligé au Roi d’Angleterre de l’avoir gratifié d’un don si précieux".


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MessageSujet: Re: Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ?   Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ? - Page 3 EmptyVen 2 Mai - 18:36

Même pythagore a étudié les mathématiques là bas dis donc!!! tu parles d'une bande d'illettrés ces africains!!
Citation :
Les Européens sont-ils les introducteurs de la civilisation en Afrique noire ?

1- A la base, qui a civilisé qui ?
Telle est la première question qu’il convient de se poser car l’homme moderne (Homo Sapiens Sapiens) même à la base, est parti déjà d’Afrique noire. Mais si on examine à la loupe, les témoignages des anciens, on constate que ce que nous nommons la CIVILISATION est née en Afrique noire vers 3 200 avant J.C. avec l’unification de la Haute et de la Basse Egypte par un pharaon soudanais du nom de Narmer. Les anciens africains nous ont d’ailleurs laissé une magnifique sculpture en calcaire de son visage qui dévoile ses traits africains. Dès cette époque les éléments de la civilisation ont été matérialisés en Afrique (écriture (papier vient de papyrus), mathématique, architecture, médecine, etc.) et les Grecs qui vinrent très longtemps après, se sont contentés, soit de traduirent les textes scientifiques égyptiens en leur langue, soit d’étudier sous la direction des prêtres égyptiens (Pythagore a par exemple étudié les mathématiques pendant 22 ans en Afrique), soit de recevoir sur place, l’initiation à la civilisation.

Voyons ensemble, quelques déclarations de vos propres ancêtres qui confirment ces points.
« C’est ce qu’attestent unanimement les plus sages d’entre les Grecs. Solon, Thalès, Platon, Eudoxe, Pythagore et suivant quelques-uns, Lycurgue lui-même, qui voyagèrent en Egypte et y conférèrent avec les prêtres du pays. On dit qu’Eudoxe fut instruit par Conuphis de Memphis, Solon par Sonchis de saïs, Pythagore par Enuphis l’Héliopolitain" . Cette déclaration, nous la devons au grec Plutarque (50 - 125 après J. C.) dans son Traité sur Isis et Osiris. Au passage, nous le remercions de nous donner le nom des certains enseignants africains des savants grecs, "fut instruit par"...

Diodore de Sicile, nous dit encore à propos de Pythagore:
"Pythagore a appris des Egyptiens sa doctrine sur la parole sacrée, la géométrie, les nombres et aussi la transmigration de l’âme qui passe en toute espèce animale".

Platon confirme enfin à propos de Thalès, qui fit partie des Sept Sages de la Grèce :
"Thalès, fils d’Examyas, de Milet, Phénicien d’après Hérodote. Il porta le premier le nom de Sage. En effet, il trouva que l’éclipse du soleil provient de ce que la Lune lui fait écran ; il fut le premier Grec à découvrir la Petite Ourse, les solstices et la taille ainsi que la nature du soleil. L’eau est le principe des éléments. Il reçut en Egypte l’éducation des prêtres".


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MessageSujet: Re: Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ?   Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ? - Page 3 EmptyVen 2 Mai - 18:37

Des peuples et civilisations inexistants.... mais qu'est ce donc que tout ça?? je vous l'demande!!
Citation :
les grands royaumes de l’Afrique impériales

Avant et pendant la conquête d’un territoire, on envoyait généralement des éclaireurs (voyageurs, explorateurs, militaires...) chargé de dresser l’état des lieux et d’observer l’ennemi. Nous disposons donc de bon nombre de rapports fait par ces observateurs européens de l’époque.

Le Bulletin de la Société de Géographie édité à Paris en 1837 dit ceci :
"Sur la rive gauche du fleuve Sénégal, on rencontre plus de Nègres sachant lire et écrire l’Arabe - qui est pour eux une langue morte et savante - que l’on trouverait dans nos campagnes de paysans (français) sachant lire et écrire".

Le testament de l’ethnologue allemand Léo Frobénius (1873-1938), auteur d’une douzaine d’expéditions en Afrique noire entre 1904 et 1935, résume parfaitement la problématique :
"Lorsqu’ils (les navigateurs européens) arrivèrent dans la baie de Guinée et abordèrent à Vaïda, les capitaines furent fort étonnés de trouver des rues bien aménagées bordées sur une longueur de plusieurs lieues par deux rangées d’arbres : ils traversèrent pendant de longs jours une campagne couverte de champs magnifiques, habités par des hommes vêtus de costumes éclatants dont ils avaient tissé l’étoffe eux-mêmes ! Plus au sud, dans le Royaume du Congo, une foule grouillante habillée de soie et de velours, de grands Etats bien ordonnés et cela dans les moindres détails, des souverains puissants, des industries opulentes. Civilisés jusqu’à la moelle des os ! Et toute semblable était la condition des pays à la côte orientale, la Mozambique, par exemple".

Ce texte vous permet d’apprécier la situation réelle à l’intérieur des terres. Et il poursuit :
"Les révélations des navigateurs portugais du XVème au XVIIIème siècle fournissent la preuve certaine que l’Afrique nègre qui s’étendait au sud de la zone désertique du Sahara était encore en plein épanouissement, dans tout l’éclat de civilisations harmonieuses et bien formées. Cette floraison, les conquistadores européens l’anéantissaient à mesure qu’ils progressaient. Car le nouveau pays d’Amérique avait besoin d’esclaves et l’Afrique en offrait : des centaines, des milliers, de pleines cargaisons d’esclaves ! Cependant, la traite des Noirs ne fut jamais une affaire de tout repos ; elle exigeait sa justification ; aussi fit-on du Nègre un demi-animal, une marchandise. Et c’est ainsi que l’on inventa la notion du fétiche (portugais : feticeiro) comme symbole d’une religion africaine. Marque de fabrique européenne ! Quant à moi, je n’ai vu dans aucune partie de l’Afrique nègre, les indigènes adorer des fétiches (...) L’idée du "Nègre barbare" est une invention européenne qui a, par contre coup, dominé l’Europe jusqu’au début de ce siècle".

Et il ajoute encore :
« En 1906, lorsque je pénétrais dans le territoire de Kassaî Sankuru, je trouvai encore des villages dont les rues principales étaient bordées de chaque côté, pendant des lieues, de quatre rangées de palmiers et dont les cases, ornées chacune de façon charmante, étaient autant d’œuvres d’art. Aucun homme qui ne portât des armes somptueuses de fer ou de cuivre, aux lames incrustées, aux manches recouverts de peaux de serpents. Partout des velours et des étoffes de soie. Chaque coupe, chaque pipe, chaque cuiller était un objet d’art (...) En était-il autrement dans le grand Soudan ? Aucunement (...) L’organisation particulière des Etats du Soudan existait longtemps avant l’Islam, les arts réfléchis de la culture des champs et de la politesse... les ordres bourgeois et les systèmes de corporation de l’Afrique Nègre sont plus anciens de milliers d’années qu’en Europe (...) C’est un fait que l’exploration n’a rencontré en Afrique équatoriale que d’anciennes civilisations vigoureuses ».


Dernière édition par Robert le Ven 2 Mai - 19:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ?   Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ? - Page 3 EmptyVen 2 Mai - 18:39

Ben merde alors!! Ils étaient si bien organisé que ça avant qu'on arrive?... on nous aurait menti?
Citation :
Les grandes agglomérations urbaines de l’Afrique impériale

Il existe un bon nombre de descriptions faites par des explorateurs étrangers, de constructions urbaines majeures en Afrique précoloniale. Pourtant c’est presque exclusivement l’image de la case en terre ou en paille qui semble être la plus médiatisée.

Les voyageurs Hollandais nous ont par exemple légué plusieurs descriptions de zones urbaines dont par exemple, la ville du Bénin (Nigéria méridional), comme l’atteste les travaux de P. Mercier :
« La ville semble être très grande, quand on y entre, on va dans une grande rue large, non pavée qui semble être sept ou huit fois plus large que la rue Warmoes d’Amsterdam, qui s’en va tout droit... On pense que cette rue a 1 mille hollandais (7 Km) de long. On voit beaucoup de grandes rues sur les côtés qui s’en vont tout droit (...) Les maisons de cette ville se dressent en bon ordre, chacune à côté et dans l’alignement de l’autre, comme se dressent les maisons en Hollande (...)
A la porte par laquelle je suis entrée à cheval, j’ai vu un très haut rempart (...) Hors de cette porte, il y a un faubourg ».


Un autre voyageur hollandais du nom de O. Dapper a aussi visité la même ville. Il témoigne :
« La ville est composée de trente rues principales très droites et larges de cent vingt pieds, en outre, une infinité de petites rues transversantes. Les maisons sont rapprochées les unes des autres en bon ordre (...) elles n’ont qu’un étage de hauteur. Le palais du roi est un ensemble de bâtiments qui occupe autant de place que la ville Harlem et qui est entouré d’un mur, comme celui qui entoure la ville (...) Le seul palais de la reine a trois lieus de tour et la ville cinq (...) la ville et la palais pris ensemble ont un périmètre de huit lieues (soit plus de 30 Km) ».

A propos du royaume Lovango, à l’emplacement de l’actuel Congo-Brazaville, O. Dapper nous a aussi décrit sa capitale :
"A peu près de la grandeur de (la ville de ) Rouen, mais les bâtiments ne s’y touchent pas (...) Elle a de grandes rues et d’autres transversantes que les habitants ont grand soin de tenir nettes. Il y a devant les maisons de grandes allées de palmiers, de bananas, de bakoves. Les maisons sont longues. Le toit est appuyé sur des mâts soutenus par des colonnes (...) Il y a dans chaque maison deux à trois chambres séparées de même qu’en Europe. Celle où ils gardent leur argent a ordinairement une porte de derrière et est fermée par un cadenas. Ils se gardent les uns aux autres une grande fidélité et se secourent promptement au besoin".

Banza, la capitale de la province de Pemba en Angola, fut appelé San Salvador par les portugais. Elle a été bâtit sur la montagne et les maisons qui la composent sont rangées en file en diverses rues et abritent, selon Dapper, près de 40 000 âmes. Le palais du roi, fermé par quatre muraille, était aussi grand qu’une ville ordinaire. Poursuivant cette description, J. F de la Harpe, nous apprend que :
"Il y a peu de régions aussi peuplée que le royaume de Congo (...) La ville de Banza (San Salvador) est sur un haut plateau, à 150 milles de la mer. Le plateau d’environ dix milles de tour est bien cultivé et si rempli de villes et de villages que dans un si petit espace, elle contient plus de cent mille âmes".

Pour décrire Ghana, El Bekri raconte que :
"Ghana se compose de deux villes (...) Celles qui est habitée par les musulmans est très grande et renferme douze mosquées. La ville habitée par le roi est à six mille de celle-ci (...) Le territoire qui les sépare est couvert d’habitations. Les édifices sont construits avec des pierres et du bois d’acacia. La demeure du roi se compose d’un château et de plusieurs huttes à toits arrondis (...) Dans la ville du souverain, non loin du tribunal, se trouve une mosquée (...) La ville du roi est entourée de huttes, de massifs d’arbres et de bocages".

Et ce ne sont pas les seules villes africaines qui furent abondamment décrites par les visiteurs étrangers qui insistaient sur les rues larges et droites des villes, les habitations plus ou moins fastes à étages ou non, les arbres rangés en files, les murailles, etc... Car on pourrait citer Bouali décrite par l’abbé Proyart, Koumbi par Kati, les villes du Songhaï par Es Sadi, Kano par Henri Lhote, Mogadiscio par un voyageur chinois au 15ème siècle qui remarqua même, fait particulier, de hautes maisons de pierres de quatre à cinq étages (Cf. Courrier de l’Unesco, oct. 1959, G. Mathew, l’océan indien baigne des villes mortes).

Cependant, il convient de préciser que ces villes étaient fédérées sous l’autorité d’un roi, régnant sur un vaste royaume homogène divisé en villes ou bourgades dites Seigneuries. Par exemple, Dapper mentionne que le royaume de Ngola (Angola) était composé de 8 provinces principales divisées en diverses Seigneuries. Ainsi, Lovango en avait 39, Cambamda 60, Massingan 12, llamba 12, Embaco 60 et dans la province de Sinfo (nord de Lovango) on trouve un village tous les 3 lieues et il y existait 32 seigneuries. Le prince de Bamba, régnait par exemple sur plusieurs villages et selon le Tarikh el Fettach, l’empire du Mali comptait près de 400 villes. Nul doute qu’il existait des maçons africains, experts et des ingénieurs en construction diverses, pour réaliser les murs des forteresses ainsi que les maisons, les temples ou les mosquées.

En guise d’illustration, lorsque l’Askia Mohamed (roi Nègre) prit la ville de Diaga, il recruta de force près de 500 maçons munis de leurs outils dont 400 furent emmenés à Gao et les 100 autres bâtirent la ville de Tendirma pour son frère ainsi que son palais. Mais arrêtons nous quelque peu sur deux villes de grandes renommée, Tombouctou et Djenné. Kati raconte qu’un témoin oculaire lui a dit qu’il y avait près de 26 établissements de tailleurs à Tombouctou dont chacun employait 50 à 100 apprentis. Il existait encore près de 180 écoles comptant chacune en moyenne près de 120 élèves. Joao de Barros ajoute que les marchands venaient du Caire, de Tunis, d’Oran, de Tlemcen, de Fez, du Maroc et d’autres royaumes pour y faire du commerce. Selon Es Sadi, la ville n’a été fondée qu’au 12ème siècle et elle était :
"exquise, pure, délicieuse, illustre, cité bénie, plantureuse et animée, retraite des savants et des dévots, séjour habituel des saints et des hommes pieux".

A propos de Djenné, Sékéné M. Cissoko nous apprend encore que l’on :
"entrait dans la ville par onze portes. Les larges rues plantées de mimosas odorants, les jardins ombragés par les touffes de rôniers, les places, les grandes maisons à un ou deux étages, de lignes sobres et harmonieuses, montraient un souci d’urbanisme empreint d’une authentique originalité. Malheureusement le palais du gouverneur fut détruit au 11ème siècle par Komborou lorsqu’il se convertit à l’islamisme. Sur l’emplacement de ce palais, il fit élever une mosquée reputée plus belle que la Kasbah de La Mecque, qui fut détruite en 1830 par Cheikou Amadou (...) Félix Dubois (qui visita Dienné vers 1900) nous en a laissé une bonne description (...)
Ce fut un tour de force, une merveille, un chef d’œuvre si on réfléchit que pour tous matériaux, ces architectes employèrent de la glaise et du bois uniquement et que leur œuvre dura huit siècles (...) Comme la Mosquée, les belles maisons de Dienné sont en argile et en bois. Pourtant leurs murs massifs ont l’air d’être taillés dans un bloc de pierre. C’est une illusion que donne le crépi de sable qu’utilisaient les maçons. (...) des piliers décorent la façade. Souvent les murs sont incrustés de poteries qui servent de nids aux pigeons (....) Sous les arcades de la mosquée ou dans la cour de leur maison silencieuse, les professeurs donnent leurs leçons entourés d’un cercle attentif d’étudiants.
Sâdi nous parle des savants qui illustrèrent la ville. Il cite en autres : au 15ème Mouri Maghan, un Peul jurisconsulte renommé ; au 16ème, Fodé Mahommed Sanou, un Mandingue qui fut le premier Cadi de la ville. Elgho, d’origine Mandingue, savant réputé, est le père de deux jurisconsultes célèbres de Tombouctou, Mohammed et Ahmed. Il y avait également quelques savants arabes qui avaient ouvert des cours à Dienné.
A Partir du 15ème siècle, l’université de Tombouctou se posa en rivale et il semble qu’au 16ème siècle, les innovations hardies, le bouillonnement des idées seraient devenus particulièrement l’apanage de Tombouctou.

CONCLUSION :
En conclusion, il convient de prendre le temps d’étudier les grands complexes urbains de l’Afrique pré-coloniale, c’est important, surtout pour les enfants qui pensent que la case fut la seule habitation construite en Afrique noire. Des dessins de ces grandes villes précoloniales ont été réalisés par les explorateurs, il faut donc les collecter et les retravailler à l’aide de l’infographie.
D’autre part, on voit que les problèmes de rivalités ethniques étaient évacués par une organisation juste et proportionnelle de la représentativité de chaque ethnie au sein du pouvoir central. Chacune concourait au maintient de l’harmonie du royaume en raison de ses spécificités (ex. corps de métiers) et oeuvrait à la défense des valeurs essentielles de l’empire.


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MessageSujet: Re: Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ?   Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ? - Page 3 EmptyVen 2 Mai - 18:40

rôôôôô ils seraient même précurseurs dans la metallurgie.... c'te honte!!
Citation :
1- L’âge du fer en Europe : 1 200 avant J. C.
L’historiographie dévoile que l’Age du Fer est apparu en Europe vers 1.200 av. J.-C.
Cette technique a atteint son apogée en Autriche avec la civilisation de Hallstatt vers 700 av. J.-C. avant de se répandre sur toute l’Europe.
Les Romains ont donc mis à profit cette découverte pour renforcer la puissance de leur armée.

2- L’âge du fer en Afrique : 2 900 avant J. C.
Naturellement pour l’Afrique noire, l’historiographie occidentale, imbibée par les idées de Hegel, pensait que les Africains n’avaient pas été en mesure de faire une telle découverte.
Le scénario historique échaffaudé de toute pièce voulait que la sidérurgie avait été introduite en Afrique à partir de l’Asie occidentale, d’abord en Egypte ancienne, puis en Afrique occidentale au IIIème siècle av. J.C. soit par Carthage, soit depuis la Nubie.

Pourtant des datations faites entre 1969 et 1974 bousculaient déjà ce scénario pour les raisons suivantes :
Les vestiges de la civilisation Nok (Nigéria) indiquaient que l’Age du fer remontait aux IXème et Xème siècles avant J. C.
La civilisation de Termit (Niger oriental) cette date est celle dus VIIème et Xème siècle av. J. C.
Au Soudan, l’Age du fer de Napata remonte au VIIIème siècle avant J. C.

On préféra alors mettre en doute ces datations, vu que l’Age du fer en Tunisie remonte à peine au VIème siècle de notre ère. Néanmoins, une faille était ouverte dans la théorie occidentale de l’apparition du fer en Afrique noire. Car comment l’Afrique noire aurait pu utiliser le fer plusieurs siècles avant les nords Africains qui étaient sensés leur avoir apporté cette connaissance ?

3- Une étude de l’UNESCO remet les pendules historiques à l’heure.
Récemment, l’UNESCO a fait plancher un bataillon de chercheurs sur cette problématique complexe, afin de dégager une cohérence scientifique à l’histoire de l’apparition de l’Age du fer en Afrique Noire.
Médiatisée sous l’intitulé de « Les Routes du fer en Afrique » cette étude visait à :
Cerner l’ancienneté et l’origine de l’Age du fer en Afrique noire,
Analyser son utilisation et sa perception sociale,
Cerner les techniques employées et le génie des fondeurs africains,
Préserver le patrimoine historique de l’Afrique

De nombreuses analyses et datations ont été réalisées sur le terrain pour clore dégager des faits précis. Ainsi, les résultats obtenus sont les suivants :
La sidérurgie remonte à au moins 1 500 av. JC à Termit,
Au Cameroun le fer était extrait dès 1 200 av J. C. (près du lac Nyanza)
A Egaro (est de Termit) l’Age du fer remonte à 2 900 ans av. J. C.
En Egypte (à Giseh) on obtient 2 700 ans av. J.C. et à Abydos, 2 350 av. J.C.,
En Nubie (Buhen), l’Age du fer remonte à 1991 ans av. J. C.,
En Tanzanie (à Kuturuka) on obtient 1 470 ans av. J. C.
A Carthage (Tunisie) les datations révèlent à peine 600 av. J.C.

Conclusion de l’étude :
Tous ces faits contribuent d’une part à confirmer que l’Age du fer africain est effectivement le fruit du génie scientifique africain.
D’autre part, ils mettent en évidence la précocité de l’âge du fer en Afrique ( 2 900 avant J. C.) par rapport à l’Europe (1 200 avant J. C.).



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MessageSujet: Re: Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ?   Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ? - Page 3 EmptyVen 2 Mai - 18:42

Tient!!!!!!! Ils connaissaient la monnaie!!!!! Merde alors!!!! on est vraiment des brocs heinnnn
Citation :
Les échanges commerciaux transafricains à l’époque pré-coloniale

Il tient du fantasme colonial que l’Afrique pré-coloniale ne connaissait que le troc.

En effet, de nombreux documents et récits émanant des explorateurs étrangers, témoignent non seulement de l’existence de diverses places de marché, mais aussi de l’utilisation de pièces de monnaie.
Mieux, nous découvrons à travers l’examen méthodique des documents, l’existence de rapports de parité or/monnaie pour faciliter les transactions et même du commerce international (avec l’Egypte, la Chine, l’Europe, etc...).
Ce premier récit repris par C. Coquery-Vidrovitch atteste par exemple, de l’existence d’un système monnétaire africain :
« Pour peser l’or ils font des poids de cuivre (...) Ils ont de petites balances de cuivre (...) c’est à nous difficile de peser avec (...) mais entre eux savent si justement peser avec elles qu’il ne s’en faut de rien leurs poids vont de l’once au quart de peso, chaque peso valant ½ once, il faut 2 pesos pour 1 once ».

Ainsi, ce témoignage Hollandais à propos des balances, nous dévoile l’existence d’un rapport or/monnaie au royaume de Guinée.

A propos de l’existence de monnaies africaines, Olfa Dapper nous dévoile qu’en Côte d’or, dans la province d’Aboréa on frappait même des pièces de monnaie :
« Les Cacraves sont de petites pièces de monnaie de la grosseur d’une tête d’épingle, carrées et aplanies au marteau (...) Ils y mêlent du cuivre (...) L’or est l’unique monnaie du pays. On le donne et on le prend au poids quand le paiement est considérable ; mais quand la somme est fort petite, on paye en cacraves (...) Les nègres font commerce entre eux. Ainsi ceux du Cap Verd, de Refrisco, de Porto d’ale, de Juala se viennent fournir à Tnda, à Tonbada et à Tankerval, de peaux, d’ivoire, de riz, d’habits de coton, de tabac, d’or et d’esclaves au milieu du printemps, il y a une foire à mansibaer derrière une montagne où viennent beaucoup de gens et où l’on amène des poulets, des boucs, des vaches, du sel, du coton, des nattes et presque de toutes les marchandises du pays, excepté des peaux. On tient encore marché tous les lundis près de ce village dans une grande campagne (...) Il y a deux foires à Cassan (...) Les impôts sur les marchandises que les Acanistes (Akan) viennent acheter sur les terres du royaume de Fantin constituent une partie des revenus du roi (ne serait-ce pas l’ancêtre de notre « octroi de mer » antillais ?) (... ) les Acanistes sont de grand négociants (...) Ils fournissent bien les 2/3 de l’or que les Européens emportent de cette côte et vont revendre les marchandises qu’ils ont prises en échange de côté et d’autre, dans les quartiers des nègres qui sont éloignés de la mer (...) Les nègres de Wanqui ont de l’or et savent faire de fort jolis habits dont ils trafiquent avec les Acanistes ».

P. Mercier ajoute lui pour conforter le point de vue de Dapper que:
« Les Yorubas se sont fait auprès des Haoussa (...) une grande réputation de commerçants. Partout cependant le commerce (...) est florissant (...) Partout les marchés sont grouillants avec parfois autant de vendeurs que d’acheteurs (...) C’est tous les quatre jours que se tient le grand marché, sur toutes les routes qui viennent des villages, un interminable défilé de gens (...) La tradition (des marchés) est ancienne (...) ils y avaient des transactions d’une ville à l’autre et même avec l’extérieur du pays Yoruba ».

On pourrait encore citer les commerçants de l’empire Ashanti qui utilisaient la poudre d’or, pesée avec une balance et des poids appelés poids d’or, comme monnaie d’échange.
Le Tarikh es Soudan et le Tarikh el-Fettach nous livrent aussi des informations précieuses sur le commerce local et régional.
En fait, il existait une multitude de négociants et commerçants professionnels qui faisaient la richesse de Tombouctou ou de Djenné. Les pièces de métal (de production locale, régional ou étrangère), la poudre d’or, les cauris (coquillages) et le sel servaient de monnaie.
Il existait des systèmes de parité, exemple : un peu moins de 500 cauris égalaient 1 mitkal de poudre d’or (4,6 g). Ainsi, comme le stipule encore P. Mercier:
« Même autrefois, il ne s’agissait pas de troc mais d’un véritable commerce. En tout cas, depuis plusieurs siècles. La monnaie européenne n’a fait que prendre la place d’une monnaie plus ancienne, le cauri (ces petits coquillages blancs) ont été employés dans une grande partie de l’Afrique noire, dans certaines régions, ils ont eu, au début de la période coloniale, un cours par rapport au franc ou à la livre ».

Une étude de l’histoire de l’Afrique et de ses échanges commerciaux (marchés locaux, importations, exportations...) est donc légitime, compte tenu de la documentation historique relativement riche sur cette question.


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MessageSujet: Re: Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ?   Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ? - Page 3 EmptyVen 2 Mai - 18:43

Précurseurs de la verrerie? oh non!!! ça commence à faire beaucoup!!! la race suppérieure que nous sommes va finir par avoir des complexes!! oh les vilains!!
Citation :
De nouvelles découvertes suggèrent que l’Égypte a également été un centre de fabrication de verreries.

Jusqu’à présent, les spécialistes pensaient que la verrerie avait pour foyer antique, la Mésopotamie où le verre a été créé à partir de matières premières.

Mais une récente découverte faite en Egypte, révèle que le verre était connu et fabriqué en Afrique durant l’antiquité.
Deux chercheurs,Thilo Rehren et Edgar Pusch viennent d’informer la communauté scientifique, qu’ils ont découvert et étudié, le tout premier site connu de verrerie en Afrique. Ils y ont découvert des indices précis, prouvant que la région de Qantir-Piramesses dans le delta du Nil était un centre d’activité dynamique vers 1 250 av. J.-C.

Les artéfacts retrouvés dans cette usine de fabrication à grande échelle, révèlent que les matières premières étaient d’abord partiellement chauffées à l’intérieur de vaisseaux qui étaient peut-être des bouteilles de bière recyclées, et ensuite et écrasées et lavées. Dans la deuxième partie du processus, le verre était coloré et chauffé à l’intérieur de pots spécialisés, formant des lingots ronds qui étaient envoyés à d’autres ateliers où le verre était réchauffé et transformé en objets décoratifs. (Les contenants auraient été écrasés pour en extraire le verre.)


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MessageSujet: Re: Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ?   Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ? - Page 3 EmptyVen 2 Mai - 18:44

L'écriture évidement... on allait pas échapper à ça...
Citation :
S’il est dit que l’Histoire commence avec l’apparition de l’écriture, l’Afrique est donc bien le berceau de l’histoire universelle (papier vient de papyrus et non pas de tablette).
Les fouilles menées à 400 km au sud du Caire à Abydos en 1998 par le professeur Günter Dreyer, directeur de l’Institut d’Archéologie d’Allemagne, ont dévoilé que l’écriture est bien née en Afrique noire vers 3 400 av. JC, donc bien avant la Mésopotamie. Ce professeur a d’ailleurs confirmé :
"L’écriture égyptienne était bien plus avancée que celle de la Mésopotamie qui à l’époque n’était pas encore habitée par les Sumériens
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MessageSujet: Re: Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ?   Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ? - Page 3 EmptyVen 2 Mai - 18:52

Ils ont aussi eu droit à leurs chevaliers en armures dis donc!!!
Citation :
Les chevaliers ont joué un rôle majeur dans l’histoire des grands empires africains notamment en Afrique occidentale.

1- L’Afrique impériale et ses chevaliers...
Les chevaliers ont joué un rôle majeur dans l’histoire des grands empires africains notamment en Afrique occidentale. Les échanges commerciaux sur les routes transsahariennes, leur ont permis d’acquérir très tôt, des montures plus robustes et de grandes tailles.

Fervents défenseurs des grands royaumes, les chevaliers étaient épaulés par des troupes au sol, agiles et déterminées. Mais chose particulière, nos corps de chevaliers se scindaient en deux groupes distincts :

Un escadron lourd, comportant cuirasse en métal, chevaux de grande taille, épée, lourde lance, épais bouclier et cape décorée aux couleurs de leur unité et de leur royaume. Cet escadron était chargé de la défense rapprochée de l’empereur et de sa famille.
Un escadron léger plus nombreux, comportant javelots, lances plus courtes et chevaux de petite taille. Il se chargeait de la défense des habitants du royaume en étroite collaboration avec les troupes au sol.

Aussi, il n’est pas rare de constater que les habits de certains chevaliers africains sont quasiment identiques à ceux des chevaliers européens du moyen âge. Prenons par exemple les chevaliers de l’Empire Moro Naba du Burkina Faso. Leurs lances (rouge et blanche), la plume d’oie sur le casque, les habits, les gilets à côtes de mailles, le carapaçon qui recouvre les chevaux, etc..., tout cela fait penser aux chevaliers européens.

On dispose encore de nombreux documents relatant la majestuosité de ces chevaliers et leurs hauts faits d’armes font partie de la tradition orale africaine. A ce titre les descriptions qu’en font les historiens consciencieux, nous permettent d’imaginer leur apparat :
"Jusqu’au XIXème siècle, la grosse cavalerie des Foulbés ou Peuls était équipée de cuirasses ou de cottes de mailles sous des manteaux matelassés. Par la suite, les manteaux comme les cuirasses métalliques ne furent plus réservées qu’aux cérémonies....
Dans la grosse cavalerie, la cuirasse (comme celle des romains) remplaçait la cotte de mailles et offrait contre les flèches et les pointes une protection sans doute meilleure que les vêtements utilisés par les Mossis du Burkina Faso...
Le cavalier Foulbé était quelque peu handicapé par la lourdeur de son armure qui l’obligeait, en cas de chute, à demander de l’aide pour se remettre en selle...
Un lancier de la grosse cavalerie du Baguirmi a été dessiné par un major britannique en 1920. L’homme et son cheval étaient tous deux protégé par une armure matelassée...
La hache était une arme très utilisée pour les combats rapprochés. Elle pouvait être décorée (...) et servir lors de cérémonies rituelles (...) Le guerrier Ethiopien prenait grand soin de son bouclier (...) Les lances étaient souvent employées aussi bien à la guerre qu’à la chasse...
L’étrier métallique était relié à la selle par une courroie de cuir ".


Chose particulière, les armes des chevaliers servaient aussi aux cérémonies religieuses et aux parades devant l’empereur. L’Afena ou épée de l’empire Ashanti au Ghana, symbolisait aussi la royauté. Au Zaïre, le roi des Bakoubas participait par exemple aux cérémonies officielles, vêtu d’une lance et d’un glaive royaux.
Ces mêmes armes pouvaient aussi servir pour la chasse, tels les Langos (Ouganda) qui utilisaient une longue lance à cet effet.

2- Les grands châteaux forts africains de la période impériale...

L’Hollandais O. Dapper nous a légué des longues descriptions des royaumes de ces chevaliers édifiés à l’intérieur des terres africaines et celle du vaste empire du Monomotapa en particulier, dirigé par le seigneur Mwana Mutapa est la suivante :
"On y entre (dans le royaume) par quatre grands portaux où les gardes de l’empereur font tour à tour la sentinelle. Les dehors sont fortifiés de tours et le dedans divisé en plusieurs chambres spacieuses garnies de tapisseries de coton où la vivacité des couleurs dispute le prix à l’éclats de l’or, si l’on en croit quelques géographes.
Des chaires dorées, peintes et émaillés et des chandeliers d’ivoire suspendus à des chaînes d’argent sont une des beautés de ces appartements somptueux. Sa vaisselle est de porcelaine entourée de rameaux d’or".


Un explorateur français du 17ème siècle, Nicolas Sanson d’Abbeville, nous lui aussi décrit le même palais. Nous constatons alors que nul ne manquait d’éloge pour décrire ce vaste empire :
"Le palais est grand, magnifique, flanqué de tours au dehors avec quatre principales portes ; le dedans enrichi de tapisseries de coton, rehaussée d’or et de meubles riches et superbes".

Pour Delafosse, l’empire Mande (Mali), dont les rois célèbrent furent entre autre Soudjata Keïta, Kankou Moussa et Bakari II, fut l’un des :
"Plus puissants empire que l’univers ait connu".

Gouverneur honoraire des Colonies françaises d’Afrique, Monsieur Georges Spitz, reconnaît à propos de cet empire Mandingue :
"L’empire de Mali ou empire Mandingue, qui dura du XIème au XVIIème siècle, a été le plus puissant des empires soudanais (...) Le Mandingue avait atteint alors un degrés de civilisation inégalée.
Le Sultan du Maroc lui envoyait des ambassades ; l’administration des provinces était confiée à des gouverneurs civils, la justice était assurée, l’ordre et la sécurité régnaient partout...
Des armées régionales assuraient la défense et la police du territoire ; le commerce était actif et prospère ; les fêtes publiques étaient célébrées avec faste ; les mines d’or du Bouré alimentaient le trésor....
L’empire Mandingue du XIVème siècle était un véritable état ".


L’organisation politique était, selon ce même rapport, l’un des points fort des empires africains. Prenons l’empire Mossi, leurs états avaient à leur tête :
"Un empereur appelé Mogho Naba qui était assisté de ministres ou dignitaires et vivait entouré d’une véritable cour, avec pages et eunuques.
Les Mogho Naba commandaient à des gouverneurs, chefs de province, élus mais recevant d’eux leur investiture, les Dima. Au-dessous venaient les chefs de canton et de villages (...) Comme l’a écrit Mgr Thévenoud, Vicaire Apostolique de Ouagadougou :
"Quand Philippe VI de Valois commença la guerre de cent ans, Ouagadougou était déjà la capitale du Mossi " .

3- Les armes africaines :

Les armes offensives sont employées pour attaquer et impressionner l’adversaire. Les armes offensives se divisent en plusieurs catégories :
les armes de poings,
les armes de jet,
les arcs et les flèches.
Parmis les armes de poing en bois, on trouve :
la massue (connue en Afrique depuis l’Egypte prédynastique),
les armes de jet en bois,
les armes de chocs en bois.
Les armes de poing à lame métallique : ce type d’armes est sauf exception conçue pour le combat au corps à corps. Les haches, qui servent princupalement à fendre, les haches d’apparat, les haches à tête d’oiseau et les herminettes. Les couteaux droits ou courbes sont des objets aux multiples usages.
Il existe des poignards droits ou courbes, des épées droites ou courbes, des épées courtes, des sabres, des armes faucilles, des couteaux discoïdes et pour terminer des couteaux de jet.

Les armes de jet, javelots, lances, harpons et sagaies permettent d’attaquer de loin. Bien que leur fonction principale soit de toucher une cible à distance, ces armes peuvent aussi avoir d’autres fonctions.
Le javelot est léger et est généralement jeté, la lance, plus lourde, sert plutot d’arme d’estoc, la sagaie, de longueur nettement inferieure aux modeles precedents, est utilisée comme arme d’estoc, de choc ou d’esquive. Le harpon a toujours une pointe barbelée fixe ou amovible. Dérivé des armes de chasse, il a trouvé son chemin vers les champs de bataille.

La dernière catégorie est composée par les arcs et les flèches, armes légères par excellence servant à toucher une cible a très grande distance. Probablement conçues pour la chasse, ces armes ont trouvé leur place dans l’équipement du guerrier. L’arbalète n’exitait que chez les Fang du Gabon.
Il est évident qu’avec l’introduction des armes à feu qui permettent de tuer de très loin, toutes ces armes ont été moins prisées. Néanmoins, les modèles les plus simples ont survécu longtemps comme armes de chasse, tandis que les plus élaborées ont été maintenues pour le prestige, les cérémonies et les cultes.

4- Conclusion
Prenons congé en découvrant une nouvelle déclaration de Monsieur Georges Spitz, ancien gouverneur des Colonies françaises d’Afrique. Une telle déclaration devrait normalement être intégrée dans les manuels scolaires actuels afin d’introduire une certaine objectivité dans les récits historiques traitant de l’Afrique précoloniale.
Notre homme nous livre, avec un minimum de franchise, son point de vue global de l’organisation de ces grands royaumes africains de l’époque précoloniale :
"L’histoire des empires noirs (...) est cependant fort instructive et son étude permet notamment de constater que des peuples noirs sédentaires (...) ont pu élever avec leurs seules conceptions des édifices politiques, administratifs et sociaux d’une structure et d’un développement comparable à ceux qui, du Vème au XVème siècles, existaient en Europe et témoignaient d’une civilisation déjà avancée".


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MessageSujet: Re: Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ?   Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ? - Page 3 EmptyVen 2 Mai - 18:53

Le meilleur pour la fin?... ils ont même réussi à surprendre la NASA!!!^^
Citation :
UNE MAQUETTE DE PLANEUR VIEILLE DE DEUX MILLE ANS, CONSTRUITE PAR LES ANCIENS EGYPTIENS A ÉTÉ DÉCOUVERTE EN AFRIQUE PAR DES SCIENTIFIQUES DE LA NASA

La découverte de Khalil Messiha, à savoir une maquette d’avion en forme d’oiseau, semble indiquer que les Africains anciens avaient déjà saisit les principes de base des planeurs, dès le 5ème ou 4ème siècle avant Jésus-Christ.

Un texte basé sur plusieurs pièces reliées et présentées par un officier de la NASA, confirme cette découverte.
Cette maquette extraordinaire avait tout d’abord été simplement rangée parmi des modèles d’oiseaux au Musée Égyptien. Construite en bois de platane, elle date de plusieurs centaines d’années avant J. C. et a été découverte à Sakkarah en 1898.

Ainsi, les membres du Comité International de l’Éducation Aérospatiale qui se rencontrèrent au Caire pour la première fois à l’occasion d’un colloque, eurent une sacrée surprise en visitant « l’Egyptian Museum » .
Grande fut leur stupéfaction de découvrir ce qui semble être la maquette d’un aéroplane vieux de 2 300 ans.
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MessageSujet: Re: Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ?   Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ? - Page 3 EmptyVen 2 Mai - 20:01

OK tu enlève les égyptiens, et deux ou trois châteaux forts écroulés, il restait quoi de debout ?
Tu ne veux tout de même pas me faire croire que la découverte d'arcs ou de lance est un signe d'élévation exemplaire ?

Partout dans le monde, les tribus les plus reculées avaient trouvé cela ...
Ils n'ont fait aucun ouvrage d'art important ni durable ...
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MessageSujet: Re: Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ?   Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ? - Page 3 EmptyVen 2 Mai - 20:34

je rêve!! on est quand même trééééééééééés loin des barbares incultes dont tu parles pour justifier de la colonisation!!

tu voulais des exemples de peuples, de civilisations... l'afrique en était pleine! et structurés qui + est!! ne retiens pas que l'egypte dans tout ce que j'ai apporté! je ne vais tout de mm pas reciter tout ce qui ne concerne pas l'egypte!!

bref.. donnez vous bonne conscience et ignorez les faits, c'est sans doute plus facile.
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MessageSujet: Re: Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ?   Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ? - Page 3 EmptyVen 2 Mai - 20:36

Denis a écrit:
OK tu enlève les égyptiens, et deux ou trois châteaux forts écroulés, il restait quoi de debout ?
Tu ne veux tout de même pas me faire croire que la découverte d'arcs ou de lance est un signe d'élévation exemplaire ?

Partout dans le monde, les tribus les plus reculées avaient trouvé cela ...
Ils n'ont fait aucun ouvrage d'art important ni durable ...


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D'accord. N'enlevons pas nos oeillères Denis.
ON EST CHAMPIONS!!!!! ON A TOUT REVOLUTIONNE!!!
Sauf notre bêtise....
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MessageSujet: Re: Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ?   Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ? - Page 3 EmptyDim 4 Mai - 12:11

Très bon exposé Laurine, le blm de bcps d'européens, est de croire que ces autres peuples d'afrique, d'asie, d'amérique du sud ne peuvent vivre correctement sans nous, alors qu'ils le prouvent tous les jours sauf certains cas vis à vis de la famine créée par la spoliation de diverses dictateurs ou société mondiales.
Les égyptiens et les incas étaient deux cultures très avancées dont bcp de chercheurs se référencent encore Cool
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MessageSujet: Re: Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ?   Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ? - Page 3 EmptyDim 4 Mai - 12:53

Daniel a écrit:
Denis a écrit:
OK tu enlève les égyptiens, et deux ou trois châteaux forts écroulés, il restait quoi de debout ?
Tu ne veux tout de même pas me faire croire que la découverte d'arcs ou de lance est un signe d'élévation exemplaire ?

Partout dans le monde, les tribus les plus reculées avaient trouvé cela ...
Ils n'ont fait aucun ouvrage d'art important ni durable ...


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D'accord. N'enlevons pas nos oeillères Denis.
ON EST CHAMPIONS!!!!! ON A TOUT REVOLUTIONNE!!!
Sauf notre bêtise....
Tu peux me traiter d'imbécile, mais je n'ai toujours pas un exemple de culture locale développée et durable en Afrique, l'Egypte étant réellement un cas particulier, et de toute façon que restait il des pharaons ?

Je suis patient ...
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MessageSujet: Re: Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ?   Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ? - Page 3 EmptyDim 4 Mai - 12:56

Denis.. je me répète, on est quand même trés trés loin des barbares incultes dont tu parles pour justifier de la colonisation. Relis tous les témoignages qui ne conserne pas la seule Egypte sur laquelle tu as l'air de vouloir focaliser.
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Denis
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MessageSujet: Re: Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ?   Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ? - Page 3 EmptyDim 4 Mai - 12:58

oliv l enfoire a écrit:
Très bon exposé Laurine, le blm de bcps d'européens, est de croire que ces autres peuples d'afrique, d'asie, d'amérique du sud ne peuvent vivre correctement sans nous, alors qu'ils le prouvent tous les jours sauf certains cas vis à vis de la famine créée par la spoliation de diverses dictateurs ou société mondiales.
Les égyptiens et les incas étaient deux cultures très avancées dont bcp de chercheurs se référencent encore Cool
Je suis d'accord, deux cultures très avancées, au point qu'elles sont mortes il y a deux mille ans pour les égyptiens et il y a 500 ans pour les incas ...
Moi, je ne dis pas que la colonisation était forcément bonne, je dis par contre que l'état actuel de ces pays est pire qu'à l'époque en Afrique.

Je réitère mon propos de dire que vu l'évolution actuelle, je vois mal comment ils peuvent s'en sortir avec leur propres moyens moraux, intellectuels, culturels, "civilisationnels" ou démocratiques, alors même qu'ils possèdent des richesses gigantesques.
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MessageSujet: Re: Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ?   Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ? - Page 3 EmptyDim 4 Mai - 13:04

Robert a écrit:
Denis.. je me répète, on est quand même trés trés loin des barbares incultes dont tu parles pour justifier de la colonisation. Relis tous les témoignages qui ne conserne pas la seule Egypte sur laquelle tu as l'air de vouloir focaliser.
Tu ne m'as cité que des "civilisations" détruites ou moribondes !!!
Quasi aucun apport (je réitère ma demande d'exemples) important au monde depuis 1500 ans !!!

Je reste persuadé que la colonisation a beaucoup plus apporté qu'enlevé, les richesses y sont toujours, et que la décolonisation les a mis dans une situation pire qu'avant.

Maintenant, c'est peut être juste une histoire de vocabulaire. J'aime bien celui de tutorat ...

Et je ne cautionne évidemment en rien les attitudes ou les pillages qui ont pu avoir lieu. Je ne soutiens en rien l'esclavagisme, les écart terribles de condition entre colons et indigènes etc etc ...
Ne mélangeons pas les genres ...
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MessageSujet: Re: Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ?   Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ? - Page 3 EmptyDim 4 Mai - 13:09

Je t'ai cité des tas de témoignages concernant un peuple, le peuple africain, qui vivaient trés bien et heureux avant qu'on s'en mêle!!

On ne leur a quasiment rien apporté de bon ou en tout cas, on leur a apporté beaucoup plus de mauvais que de bon. Faut assumer nos erreurs sans vouloir leur trouver d'excuses ou de pretexte et vos discours donnent l'impression que vous voulez justifier cette colonisation.

De quel droit un peuple va-t-il s'imposer à un autre sur ses propres terres???
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MessageSujet: Re: Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ?   Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ? - Page 3 EmptyDim 4 Mai - 13:11

Denis a écrit:

Quasi aucun apport (je réitère ma demande d'exemples) important au monde depuis 1500 ans !!!...
qui a décidé qu'il fallait apporter kelke chose d'important au monde pour avoir le droit d'exister et de vivre en paix??? c'est quoi encore ce nouveau principe?!! je continue de rêver là.....
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zenem
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Localisation : cte question... paris bien sûr

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MessageSujet: Re: Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ?   Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ? - Page 3 EmptyDim 4 Mai - 13:14

Robert a écrit:
De quel droit un peuple va-t-il s'imposer à un autre sur ses propres terres???
Belle figure de rhétorique, mais c'est tout à fait vrai
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MessageSujet: Re: Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ?   Débat. Comment sortir le continent africain du sous-développement ? - Page 3 EmptyDim 4 Mai - 13:17

C'est quoi la paix pour toi ?
Le régime tribal ?

C'est curieux, mais il me semble que tu es totalement contre le régime Tunisien, qui fait pourtant beaucoup pour les plus faibles (mais n'est pas parfais, je te l'accorde), pour l'éducation (obligatoire et c'est rare au Maghreb), et tu soutiens la tribu ?

Tu as peut être raison, laissons les sauvages s'entre tuer gaiement, au final, c'est leur affaire ...
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