chômage et durcissement

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Le gouvernement a entamé jeudi ses consultations au sommet sur l'assurance chômage, en recevant l'UPA, la CGPME et le syndicat CFE-CGC, invités à se prononcer notamment sur son projet de durcir les obligations de retour à l'emploi et les sanctions pour les salariés au chômage.

Les nouvelles règles devraient avoir force de loi d'ici la fin de l'année.

La ministre de l'Economie et de l'Emploi, Christine Lagarde, et son nouveau secrétaire d'Etat, Laurent Wauquiez, n'ont présenté ni document, ni projet précis en recevant successivement Pierre Martin (UPA, patronat de l'artisanat), Jean-François Roubaud (CGPME) et Bernard Van Craeynest (CFE-CGC, cadres).

Ces consultations se poursuivront d'ici au 6 mai, date d'une conférence entre Etat, patronat et syndicats.

Lundi, le quotidien Les Echos attribuait à Bercy l'intention de proposer un dispositif obligeant à partir de six mois de chômage à accepter tout emploi même s'il est à deux heures de trajet quotidien ou rémunéré 70% de l'ancien salaire, sous peine de diminuer l'allocation.

La CGPME a fait valoir son souhait d'une indemnisation "plus élevée qu'aujourd'hui durant les premiers mois de chômage, mais qui baisserait au bout de six mois, par exemple de 15% ou 20%, pour inciter les gens à reprendre un emploi", a expliqué M. Roubaud.

En revanche, "l'idée de deux heures de transport, évoquée dans Les Echos, serait malvenue car en Ile-de-France c'est souvent déjà le cas mais le problème n'est pas forcément le même dans les campagnes ou en province", selon lui.

L'UPA, pour sa part, serait favorable à un dispositif plus dégressif. "Nous ne sommes pas sûrs qu'il faille attendre six mois. D'ailleurs, en Allemagne il existe un premier régime pendant les trois premiers mois, un deuxième de trois à six mois", a précisé Pierre Burban, secrétaire général de l'UPA.

La CGPME et l'UPA ont toutes deux insisté sur leur attente d'"un vrai accompagnement" des chômeurs mais aussi des entreprises qui recrutent, notamment les petites, insistant sur l'existence de "500.000 offres" non pourvues.

De son côté, la CFE-CGC a mis l'accent sur la nécessité de prendre en compte la difficulté particulière des salariés à retrouver du travail autour de la cinquantaine, même lorsqu'ils acceptent d'être mobiles ou de perdre en salaire, et elle a trouvé la ministre et son secrétaire d'Etat "attentifs" à cet argument.

De même, la CFE-CGC a soulevé la question de la qualité des offres d'emploi disponibles à l'ANPE: "C'est bien joli, mais seulement 25% des offres passent par l'ANPE, et encore faut-il qu'elles soient de qualité", explique Alain Lecanu, selon lequel Mme Lagarde et M. Wauquiez "étaient tout à fait d'accord pour dire que cela mérite réflexion".

La CFE-CGC est par ailleurs d'avis de "mettre un maximum de moyens" dans l'accompagnement des chômeurs dès le premier mois.

Je trouve pour ma part qu'il est en effet nécessaire de durcir les obligations de retour à l'emploi.

Bof, toi tu ne pense qu'à durcir les trucs ...
Pffff ...

non, ça je ne le pense pas.... je l'fais^^

Alors là je dirais que tout dépend... Qu'est ce que cela m'apporterait de travailler au smic à deux heures de chez moi? rien que des frais....
100km avec une voiture consomment 7l aux 100 + frais de repas +frais de gardes en plus... à la fin vaut mieux ne rien toucher du tout... j'y gagnerais en confort de vie tout compte fait... Si en plus on me propose un emploi qui ne me correspond pas du tout et à temps partiel...

Les stats de chômage vont vite baisser, ça c'est clair.

Mais il n'y aura pas plus de gens qui auront du boulot, juste plus de gens sortis du système, et qui vont faire quoi??? Bosser au noir!
ou dealer ou voler....

certes sig... mais quand tu as 6 mois aux frais de la princesse pour trouver un job, faut aussi te bouger l'cul pour aller le chercher ce job.
pour ne prendre que ton exemple, je suis certaine qu'il te faudrait moins de temps que ça pour en trouver un.
pareil pour moi.
aider les gens le temps qu'ils se retournent, je veux bien... mais faut pas qu'ils entrent ensuite dans l'abus... là, je n'suis plus d'accord.

b'en non, ici j'ai mis un an à en trouver... pourtant je les bougés à l'anpe.

Avec tous les métiers différents que j'ai exercé, toutes les langues que je parle ajouté au fait que j'ai 3 enfants et que j'habite un coin paumé ils arrivaient à me dire que je n'avais pas un profil facile et que j'avais pas grand chose à espérer à part un boulot saisonnier... et vu qu'on m'a pondu un contrat merdique, en novembre je vais recommencer le cirque.
Ici il n'y a pas d'emplois. Que du saisonnier.

On m'a proposé des boulots sur aubenas, 1h de route d'ici...
Bollène? pas possible, étant inscrite ici, je n'ai accès ni aux offres du gard ni du vaucluse, pourtant limitrophes et offreurs d'emplois. J'ai accès à Lyon et à Grenoble parcontre... cherchez l'erreur.

Les seules offres sont pour des ouvriers qualifiés zingueurs, électriciens ou ingénieurs pour bosser aux 3 centrales nucléaires du coin.

Mon mari à mis 2 ans avant de trouver un emploi ici en sortant de l'armée. Pourtant lui non plus n'est pas difficile.

Dans une ville oui, c'est facile. Je n'ai jamais eu de souci, mais ici c'est pas la même histoire. Ne me dites pas de retourner en ville, je fais de l'asthme et mes deux plus jeunes aussi.

Tout ça pour dire que c'est pas toujours complètement noir ni blanc et de faire des généralités de ce style ne vont pas aider tout le monde.

tu cherches via l'anpe?

moi j'ai jamais cherché via l'anpe.... si tu veux bosser, faut rien attendre de l'anpe...
faut prendre tes cv sous le bras et aller démarcher les entreprises en porte à porte.... j'ai toujours trouvé du boulot en environ 1 mois comme ça.

c'est claire faut pas compter sur l anpe sachant que 90% des patron on une mauvaise image de l anpe et ne mettent aucune offre chez eux.

Robert a écrit:

tu cherches via l'anpe?

moi j'ai jamais cherché via l'anpe.... si tu veux bosser, faut rien attendre de l'anpe...
faut prendre tes cv sous le bras et aller démarcher les entreprises en porte à porte.... j'ai toujours trouvé du boulot en environ 1 mois comme ça.

Ici il n'y a pas d'entreprises!

Porte à porte, en 1 h ici t'as vu 1 entreprise...et 1h après t'as vu une deuxième entreprise... Dans le coin, la seule entreprise à plusieurs postes emploie 40 personnes et il n'y a pas de poste à pourvoir.
Le reste ne sont qu'artisans à leur compte avec un employé ou saisonniers.

On n'est pas en ville ici.
Il faut comprendre que les regles applicables en ville ne fonctionnent pas à la campagne. Je connais la grande ville, moyenne ville et la campagne et peux vous dire qu'à la campagne les choses sont bien différentes qu'en ville.

Biensur qu'on démarche les entreprises en directs.
Biensur qu'on envoit des candidatures spontanées.

Parcontre, désolée de vous contredire, mais les seules offres sérieus que j'ai eu , ça a toujours été par le biais de l'anpe. Même en ville.
En plus ce sont les plus aptes à vous diriger vers des filiaires et des entreprises locales s'il y en a. Grâce à l'anpe j'ai eu accès à des adresses pour y envoyer des candidatures spontanées, lesquelles n'ont jamais été suivies d'effet. La plupart du temps ils ne répondent même pas aux candidatures spontanées.

je n'ai jamais eu d'offre sérieuse de la part de l'anpe.. faut dire que je ne leur ai pas trop laissé le temps de réagir, c'est peut-être pour ça.

pour la campagne.. je comprend.. c'est pour ça que mon mari en est parti... entre autre.